(Il n'est pas dans la mission que se donne Africultures de prendre position dans le conflit ivoirien mais, en tant que tribunes ou à titre d'information, nous publions les positions officielles de personnalités du monde culturel souhaitant intervenir dans le débat public)

Comme le prix Nobel de littérature Wolé Soyinka qui a appelé le président Laurent Gbagbo à céder le pouvoir, Tiken Jah Fakoly, dans une conférence de presse donnée mercredi 15 décembre 2010 à Bamako, a incité Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir, comme son refrain extrait de "Coup de Gueule sorti" en 2004. "Ouattara a gagné. Gbagbo doit partir. Il ne faut pas tricher" a-t-il déclaré.

Alpha Blondy lui aussi s'est exprimé. Supporter de Gbagbo, il invite le président sortant à reconnaître sa défaite : "Monsieur Laurent Gbagbo était mon candidat, mais ça ne m'empêche pas de reconnaitre la victoire de Monsieur Alassane Ouattara".

"Je ne peux que répéter ce que j'ai toujours prêché : la voix des urnes contre la voix des armes. Les urnes ivoiriennes ont parlé. J'invite les Ivoiriens à respecter le verdict des urnes". Il a en outre appelé à éviter "un nouveau bain de sang" en Côte d'Ivoire.