Porte-drapeau du cinéma africain, le réalisateur tchadien tente de profiter de la reconnaissance acquise au Festival de Cannes pour faire émerger de nouveaux cinéastes sur son continent. Rencontre à l'occasion de la sortie de Grigris, son sixième long-métrage.
Sa voix douce et posée contraste avec son parcours marqué par la guerre et l'exil. Sage mais obstiné, Mahamat Saleh Haroun pose un regard plein d'espoir sur la jeunesse africaine, sur la renaissance, lente mais bien réelle, du cinéma dans son pays.
Trois ans après la récompense obtenue à Cannes pour son film Un homme qui crie (Prix du Jury), le réalisateur tchadien est revenu sur le tapis rouge en mai dernier pour présenter Grigris, une histoire d'amour et d'espoir, sur fond de handicap, de trafic, et de lutte pour la survie.
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