A la sortie de Part One, le premier album du Kora Jazz Trio, la critique avait parlé "d'une délicieuse alchimie", de "jazz du monde" et "d'un miracle de fraîcheur". Le second album du trio, sobrement intitulé Part Two, se veut le deuxième chapitre d'une même histoire, une histoire qui construirait un pont musical entre deux continents aux racines mélodiques et rythmiques communes. Le 20 février prochain, ce trio fera dialoguer à Flagey la kora et les percussions d'Afrique de l'ouest avec les sons du piano. Le résultat sera un concert mêlant tradition musicale mandingue et liberté du jazz.
Bien qu'enregistré en quelques jours, Part Two a déjà suscité une salve d'adjectifs respectueux chez les amateurs de sono mondiale. Ceci est sans aucun doute dû au talent de ses interprètes. Djeli Moussa Diawara, dont le demi-frère n'est autre que Mory Kanté, est un prodige de la Kora version 32 cordes et chanteur émérite. Le sénégalais Moussa Cissoko est pour sa part passé maître des percussions africaines dans le sillage d'artistes aussi divers que Peter Gabriel, Jacques Higelin ou encore Manu Dibango. Quant à Abdoulaye Diabaté, cet esthète du piano amoureux de jazz est aujourd'hui le compositeur-arrangeur africain le plus convoité de sa génération.
Ils joueront ensemble sur la scène du Studio 4 dix compositions et deux reprises écrites sur la route, au gré du vent et des itinéraires bis avec toujours cette même volonté de sauvegarder la spontanéité de leur langage et de préserver la qualité de leur individualité. Diabaté et Diawara accompagneront de nombreux titres de leurs voix magnifiques. Donné dans le cadre de notre voyage au cœur de la musique africaine, ce concert sera un moment de pur bonheur à savourer sans modération.

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