D'après Les Africains, l'œuvre de Monceaux à l'époque romaine païenne qui fut le dernier grand relais de la littérature latine, et a eu, entre autres belles vocations, l'apprentissage puis la maîtrise du latin. Au moment où les lettres à Rome donnent très nettement des signes d'épuisement, que les œuvres des auteurs africains se répandent dans le monde et brillent d'un éclat particulier.
Tous les auteurs étudiés magistralement par P. Monceaux sont évidemment des Africains de souche, des hommes dont l'œuvre littéraire, spirituelle ou philosophique a largement dépassé les frontières et transgressé le temps. Ils ont contribué à la grandeur de ce célèbre pôle intellectuel qu'était la Carthage romaine considérée comme l'un des centres littéraires et artistiques parmi les plus brillants de l'antiquité, et contribué également à construire ce qu'on appelle communément " le génie africain". Autant de raisons qui pourraient amplement justifier la réédition d'un ouvrage publié en 1894, et donc aujourd'hui difficilement accessible au plus grand nombre, réédition qui servirait assurément l'histoire de la littérature latine, et celle de l'Afrique romaine.
Leïla Ladjimi Sebaï Archéologue, historienne et directeur de recherches à l'Institut National du Patrimoine, spécialiste d'épigraphie latine, a surtout travaillé sur la " femme en Afrique à l'époque romaine" ainsi que sur Carthage, et notamment l'histoire de la " Colline de Byrsa" à laquelle elle a consacré une importante étude parue en 2005. Auteur de nombreux ouvrages et d'articles publiés dans différentes revues scientifiques, françaises et internationales ; l'un de ces articles est précisément consacré à l'un des plus importants hommes de Lettres africains : Apulée.
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